Le ciel de tes bras puis la violence de tes yeux.
Tu m’as assassinée de mots,
Et aimée par défaut.
La peur s’infiltrait par tous les pores de la réalité.
Ma famille, ma perte.
Tu pouvais me couvrir de larmes, de coups et d’amour, je ne triais pas.
Quand la terreur est du mauvais côté, les bourreaux sont déguisés.
Le ciel de tes bras puis l’envie de terre dans ma bouche.
Tu m’as couverte de bleus,
Et asphyxiée un peu.
Tu m’as laissée en vie par amour,
Je me suis maintenue par dépit.
Ma famille, ma perte.
